Closure

Juste une dernière fois, peut être cette fois ci ce sera la dernière.

Un dernier baiser sur tes lèvres pour imprimer le sentiment dans mon âme.

Pour que quand tu me manqueras j’ouvrirai ce chapitre-là de ma vie et m’en servir une fois de plus.

Caresser les sentiments dans l’encre comme le braille d’un aveugle.

Et les placer dans mes lèvres longtemps privées de ton intimité.

Comme les premières gouttes de pluie sur un désert

Je me contenterai de ton absence.

Juste une dernière nuit, moi et toi, comme toutes les autres nuits.

Sauf que celle-ci sera celle culminante.

On éteindra les lumières. On allumera les bougies odorantes.

L’odeur tu choisiras, mais je préférerai celui de la dernière ligne droite.

Je préférerai ne pas avoir de zic. Pour alimenter mes oreilles de tes gémissements.

La chaleur de ta bouche sur mon cou, sachant que ce serait la dernière.

Ta peau contre ma peau, superposé l’un sur l’autre, l’un sous l’autre.

Une toute dernière embrassade, tes bras cernant mon cou, mes bras autour tes hanches sublime.

Et à ce moment-là, je souhaiterai que le temps s’arrête.

Pour remémorer toutes les autres embrassades pareilles.

A l’aéroport, à l’arrêt du bus, devant la porte du campus, devant la maison de ta mère.

Sauf que celle-ci sera la dernière, et elle brisera mon affectivité en morceaux irréparables.

Crois-tu peut être que pour s’oublier l’un l’autre

On devrait se voir aussi souvent, sûrement comme amis

Pour apaiser l’effet effritant du cœur, radin, avare ?

Corps   en vagabond    cœurs incarcérés

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CHAT POTTÉ

(inspiré du film “Chat potté, le dernier voeu”)

Mené par l’orgueil et l’opulence de mes neuf vies

D’une ville à l’autre, ma présence s’avouer avoir senti

Pour autant un héros, pour d’autres un hors la loi

Incontesté je le fus, je le pensais du moins

Tu as mourru,chat potté, dit le docteur, il ne te reste qu’une vie

Détente-toi docteur, je suis le chat potté, je me moque de la vie !

N’oublie pas, la mort vient pour nous, chat potté

La retraite, beaucoup trop beau pour prendre la retraite, je suis le chat potté

De ton verre de crème la plus riche salis-moi!

… Et puis se blafarda l’ambiance, les bougies s’éteignirent

Prouesse d’armes inégalée, sifflement morbide, tenue d’effroi,

…Mes huit vies se défilèrent sous mes yeux, l’odeur de la peur face à la mort

Fuir à la retraite, dernière option

Reprendre une vie d’un normal, garder l’unique vie restante

Lever, manger, petit coin, chat potté à l’oubli

Puis,

Comme si les dieux, d’un moïse ils en eurent besoin

Pour sauver les israélites de l’oppression

Comme si les diables, d’un pharaon ils en eurent besoin

Pour un peu  bander ses mollets

Étoile à vœux ,ô que je puisse récupérer mes vies,

Faire face à Jack Horner serait une promenade de santé

Passer la forêt sombre serait un long fleuve tranquille

La carte, reprendre le légende, droit au but, mais pas L’OM

Présence inopinée ! Kitty pattes de velours !

Te voir exhuma involontairement des sentiments

Que je croyais perdus pour toujours !

Retourner au passer ne puisse corriger mes erreurs à Santa Coloma !

Étoile brillante, étoile éclatante, première étoile que je vois ce soir

Récupérer mes vies, mon seul vœu, retrouver ma vie de légende

Mais te voir  t’en aller, débordant de dégout,

Victoire que t’as pas su achever contre mon orgueil…

Mes vies perdues peuvent attendre.

Celle-ci restante vaut beaucoup plus mieux avec toi

Tu es donc mon dernier vœu !

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Peut-être

Je veux courir après le bus juste pour te dire au revoir et le voir disparaitre dans le néant

Je veux graver ton nom sur des tiges des arbres dans la forêt et des gouffres béants

Je veux jeter des cailloux sur la fenêtre de ta chambre sans être chiant

Je veux sentir les goûts de pluie me mouiller de la tête aux pieds devant la maison de tes parents

Je veux te faire des appels en état d’ébriété et t’avouer que ton putain d’amour me rend paro

Je veux t’écrire des messages codés sur les livres dans une langue que seul toi et moi connaissons jusqu’à ce que le prof nous interpelle.

Je veux t’embrasser dans les rues jusqu’à ce que les passants nous filment

Mais j’hésite…

Parce que ce n’est pas comme dans les films

Malheureusement tout semble n’être qu’un rêve, qui pourra se réaliser… un jour, peut-être

Fleur fanée

Tu t’en vas ? Pour toujours ou tu reviens ?

Si soudain ? Sans que tu ne me parviennes ?

Je t’accompagne ? Je t’apporte le soutien ?

Tu m’expliques ? Ce qui advient ?

Mais ça va ? Tu me suscites des larmes diluviennes !

Si sapé ? Je prévois lointain le voyage!

Tu m’attends ? Mes vêtements j’enfile!

Comment ça non ? Ton excuse est débile !

Comme un oiseau, tu m’arraches le plumage!

Comme les pneus d’une voiture, tu me dégonfles!

Comme une lumière, tu m’éteins!

Comme un bouquin, tu me fermes!

Comme innocent un sans-abri, tu me dénigres!

Et comme un surdoué funambule exerçant son talent,

Tu me coupes la corde!

La falaise

La falaise

Mais comment ça que notre relation est à bout ?

Tu sais qu’on s’était promis que la rompre serait un tabou !

Et je ferais tout pour garder sa splendeur jusqu’au bout

Toi et moi on est inséparable comme l’eau et la boue

Et l’endroit où me le déclarer c’est au bord de la falaise debout ?

Sans tenir compte de mon malaise

Tu sais, il est voué à s’évaporer celui qui bout

Et la pléthore de sacrées pensées dans mon esprit s’est

Filtrée en une seule.

J’suis là mais mon cœur est las, et voilà.

Où ton âme est, je vais – Where your soul is, I go

Je suis cette mouette criante Qui a quitté ces lieux en s’envolant.Je revis nos moments partagésAvec un cœur enamouré. Je retrouve les parfums odorantsDe ces fleurs entrelacéesJ’attends ces instantsOù nous pourrons enfin nous aimer. Je disparais au fond de ce lit douillet.Je ferme les yeux Sur mes rêves précieuxVivant cet amour comme si j’y étais. […]

Où ton âme est, je vais – Where your soul is, I go

Quand?

Elle lui demanda

<<est-ce que tu arrêteras de m’aimer ?>>

Il lui répondit

<<oui>>

Elle le regarda étonnée

Il la regarda

<<Quand j’aurai fini de compter toutes le étoiles du ciel

    Quand Poséidon en aura marre de la mer

    Quand pégase se fera désailer

    Quand Jésus refusa de se faire crucifier

    Là, j’arrêterai>>

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